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Le bureau

Chantal Janisson
Présidente

Chantal Janisson a longtemps été enseignante avant de devenir éditrice jeunesse chez Gründ, éditeur des Chantefables et Chantefleurs de Robert Desnos.

Elle a fait découvrir Desnos à ses petits élèves en France et aux Etats-Unis et désormais, elle travaille pour que les poèmes pour enfants soient toujours présents dans les écoles et bibliothèques à travers les publications et les actions de l'association.

Marie-Claire Dumas
Trésorière

 

Tout bien considéré, que dire ?

Universitaire (retraitée depuis belle lurette), j’ai consacré l’essentiel de ma recherche à l’œuvre de Robert DESNOS, tout en restant attentive à l’ensemble du mouvement surréaliste et à la poésie française contemporaine.

Pourquoi cet attachement opiniâtre au parcours d’un poète qui affirmait lui-même sans complexe ne devoir relever dans l’avenir que « du chapitre de la curiosité limitée » ? Peut-être est-ce cette limite revendiquée qui a suscité ma curiosité et m’a poussée à examiner comment Robert Desnos n’avait cessé d’explorer et de franchir les limites que la pratique littéraire avait avec toutes sortes d’arts, traditionnels ou naissants (le dessin, la peinture, le cinéma, la musique, la radio). Sans peur et sans reproches, tel il s’est avancé, comme Valentin Guillois, le trappeur des prairies, auquel il emprunte son pseudonyme pour signer « Le Veilleur du Pont-au-Change ».

Cette énergie du poète, brisée en plein essor par sa mort à Terezin, a aussi été un élément déterminant dans mon attachement à une œuvre qui laissait inachevés nombre de projets.

D’où de ma part des publications posthumes (Destinée arbitraire, Nouvelles Hébrides et autres textes, Mines de rien, Ecrits sur les peintres, le recueil Œuvres rassemblant les volumes édités par Desnos). Sans doute s’est-il agi pour moi en partie de réparer l’injustice du sort. De cette longue fréquentation d’une œuvre inachevée a peu à peu surgi pour moi la silhouette d’un poète libertaire qui avait tracé son propre chemin, sans jamais se renier, sans rien céder sur ses amours, sur sa confiance en la poésie et en la vie.

 « Rrose Sélavy peut revêtir la bure du bagne, elle a une monture qui franchit les montagnes ».

C’est à cet aphorisme de 1922 que Robert Desnos revient dans sa dernière lettre à Youki, envoyée du camp  de Flöha en janvier 1945. Ce qui était jeu de mots du temps surréaliste devenait ainsi vérité vécue dans l’épreuve concentrationnaire. La poésie, source ultime de liberté, telle semble l’ultime parole de Robert Desnos.

Jacques Fraenkel
Vice-Président

Cinéaste, ancien Directeur des études de l’I.D.H.E.C. et de la F.E.M.I.S.
 
Fils de Vladimir et neveu de Théodore, tous deux amis de Robert Desnos, qui fabriqua pour Vladimir une fausse carte d’identité qui trompa, lors d’une rafle, la Gestapo.

Robert Desnos lui manifesta son affection jusqu’à son arrestation.

Thomas Simonnet
Secrétaire général

Thomas Simonnet est éditeur.

Il est membre de l'association depuis les années 90.

Julie Nice
Communication

 

Après avoir préparé une lecture hommage à Robert Desnos (Printemps des Poètes 2015) à la Comédie-Française, elle rejoint l'association de ses Amis, pour laquelle elle est en charge de la communication et du site internet qu'elle a créé et qu'elle anime. Elle est également responsable de productions événementielles comme la Cantate pour l'inauguration du musée de l'Homme.

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